Press Release, 14 octobre 2024. Profinpar.
Fort du succès de son premier fonds lancé en 2017, Profinpar, spécialisé dans l’accompagnement des PME rentables et en croissance situées en Belgique lance un nouveau fonds de 50 millions d’euros. Parmi les investisseurs, figurent des entrepreneurs belges de renom.
Créé en 1997 sous forme de club d’investisseurs, Profinpar accompagne les PME depuis plus de 25 ans. En 2017, son fondateur Pierre Robin s’associe avec Dimitri de Failly et Thomas Walgraffe pour lancer un premier fonds de 38 millions d’euros. L’objectif est de combler un manque dans le paysage belge francophone du capital à risque : investir des montants de 2 à 6 millions d’euros dans des PME rentables et en croissance.
Le projet de nouveau fonds séduit et fédère des entrepreneurs de renom comme Françoise Belfroid (groupe Ronveaux), Francis Blake (Imperbel), François Blondel (KitoZyme, OncoDNA), Christophe Leclercq (Newelec), Paul Portier (Groupe Portier), Etienne Rigo (Octa+), Thierry Quertinmont (Trafic), Serge Bassem (Ewon) ou encore Louis Amory (Maison Blavier) et Cedric Pierrard (Efficy).
Une approche originale
Profinpar présente la particularité de combiner un investissement en capital avec l’expertise de ses investisseurs, eux-mêmes entrepreneurs. « Nos investisseurs sont des entrepreneurs qui partagent leurs expériences et leurs réseaux avec nos sociétés partenaires pour les faire grandir, souligne Dimitri de Failly, associé de Profinpar. Nous intervenons en tant que partenaire actif, en rachetant des parts ou en injectant des fonds et en accompagnant l’équipe dirigeante au sein du conseil d’administration pour nourrir la réflexion stratégique et prendre part aux décisions clefs. Ceci nous permet d’avoir une réelle valeur ajoutée pour la PME. »
PME de type « diamants bruts »
Profinpar cible des sociétés dont la valeur d’entreprise se situe entre ±5 et ± 25 millions d’euros, localisées en Belgique, au Luxembourg et dans le nord de la France. Toutefois, l’accent stratégique est mis sur la Belgique francophone, où les investisseurs privés en capital-risque sont moins présents qu’en Flandre. « Le monde des PME en Belgique manque d’investisseurs privés désireux de réaliser un accompagnement actif dans la croissance des entreprises, observe Thomas Walgraffe, associé de Profinpar. Or, le besoin est bien réel, d’autant plus que les transmissions d’entreprise sont un enjeu grandissant. L’offre de Profinpar, vise donc à combler un trou dans la raquette. Notre approche sur la transmission d’entreprises est d’ailleurs souvent complémentaire à celle des investisseurs publics avec qui nous travaillons volontiers. ».
Plus précisément, Profinpar cible des PME rentables à potentiel de développement, de type « diamants bruts », dans des secteurs de niche ou en consolidation. Profinpar les accompagne sur un chemin de croissance et de structuration, notamment sur les aspects ESG. « L’aspect structuration est important, explique Dimitri de Failly. Nous constatons que de nombreuses PME sont freinées dans leur développement ou peinent à trouver un repreneur en raison d’un manque de structuration ou une forte dépendance à son dirigeant. L’intervention de Profinpar vise à renforcer les entreprises en investissant, entre autres, dans la professionnalisation des structures de gestion. C’est un prérequis indispensable pour une croissance saine ».
De belles success stories
Depuis son lancement, le premier fonds Profinpar a ainsi investi dans 10 PME ambitieuses et est à présent arrivé au terme de sa période d’investissement. Parmi les réussites marquantes du premier fonds on peut citer la société MiD Finance. Basée à Fléron, cette entreprise, championne locale, est devenue en quelques années le leader national dans le courtage en crédit personnel et hypothécaire. Cette trajectoire spectaculaire a séduit le groupe français Meilleurtaux qui a acquis la société début 2023. Un autre exemple concerne la société brabançonne Nexum accompagnée par Profinpar dans la consolidation du marché européen des fournisseurs de conseils et formations en gestion du changement. Grâce à l’acquisition de deux concurrents au Danemark et au Royaume-Uni, la société a triplé de taille et a finalement été rachetée par un partenaire stratégique américain qui en a fait sa tête de pont pour son développement européen.
Devenir un investisseur privé de référence en Belgique francophone
Fort des résultats financiers positifs du premier fonds, Profinpar lance une nouvelle levée de fonds visant à rassembler, cette fois, 50 millions d’euros. Pour ce faire, l’équipe s’est récemment agrandie avec la venue d’un nouvel associé, Rodolphe Blondiau (ex-associé au sein du cabinet de M&A Merodis) et se verra encore complétée dans les prochains mois. Pierre Robin, fondateur de Profinpar, a souhaité quitter les fonctions de gestion opérationnelle mais restera actif en tant que senior advisor et investisseur dans le nouveau fonds. Le quatuor compte à son actif plus de 70 transactions en Belgique et à l’étranger. « Notre ambition est de devenir l’acteur privé de référence en Belgique francophone dans le financement de PME ambitieuses », affirment les trois associés.
Une levée de fonds déjà très bien engagée
La levée de fonds, bien avancée, a déjà attiré à ce jour un solide groupe d’investisseurs, avec plus de 30 millions d’euros d’engagements sur les 50 millions visés. Plus de 50 investisseurs-entrepreneurs – dont les noms cités ci-dessus, une majorité ayant d’ailleurs investi dans le premier fonds – ainsi que plusieurs investisseurs institutionnels belges de renom (SFPIM, Wallonie Entreprendre, finance&invest.brussels, Noshaq, …) soutiennent le projet. Un premier closing est attendu avant la fin de l’année, permettant de réaliser les premiers investissements dans la foulée.